mercredi 11 avril 2018

Poème de mon frère Bernard

Par dessus les frontières
Par-dessus les frontières
L’amitié nous répond
Si tu es la rivière
Je serai le pont
Par-dessus nos orages
Il y a tant de ciel bleu
Qu’on y voit sans nuages
Le soleil quand il pleut

Par-dessus les frontières
L’amitié nous répond
Donne-moi ta lumière
Je serai chanson
Par-dessus nos musiques
Il y a tant d’alizés
Que ces mots sont magiques
Nous revoir, nous aimer

On a la clef de vos problèmes
Vous êtes une île à nos bateaux
Pour le panache et la bohème
On est enfants de Cyrano

A sauts de notes, à saut d’arpèges
Nos cœurs ont pris le grand galop
Chevaux de bois, chevaux de neige
On se retrouve un ton plus haut

Le temps nous offre un verre à boire
On a gardé la channe au frais
Vous êtes un peu de notre histoire
De la montagne et des chalets

Notre pendule est en vacances
On a le temps de vous chanter
Tous les printemps de la romance
Rosiers d’amour et champs de blé

Le monde est là devant la porte
Qu’il est petit vu de là-haut
Dans la fusée qui nous emporte
On peut rêver des temps nouveaux
Bernard Ducarroz                                                                            Poème posthume




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