jeudi 16 février 2012

Pour une face de Carême

Pour une face de Carême


Le dictionnaire définit ainsi une « face de Carême » : visage pâle, maussade et sinistre.
Il en est tout autrement quand Jésus évoque le jeûne : « Toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage. » Mt 6,17.

Le Carême commence cette semaine. Il faut choisir : comment se présentera notre visage ? Ou plutôt dans quel état d’esprit allons-nous vivre cette période importante de l’année liturgique ?
* Nous sommes invités à mettre l’accent sur la conversion, ce qui suppose des changements dans notre façon de penser et d’agir. Et ça peut faire mal.
* Nous sommes invités à donner plus de temps à la méditation de la parole de Dieu et à la prière. Et ça peut exiger de tailler dans notre emploi du temps.
* Nous sommes invités à davantage de solidarité avec les plus pauvres. Et ça peut remettre en question notre mode de consommation.

Est-ce à dire que ces efforts produisent fatalement la tristesse, l’amertume, en un mot « une face de Carême » ? C’est tout le contraire qui devrait survenir si nous pratiquons notre Carême en suivant les conseils de Jésus.
* Faire le ménage dans notre mentalité et nos manières de vivre, c’est une condition de meilleure liberté intérieure, donc de joie.
* Nous rapprocher de Dieu par une vie spirituelle plus persévérante, c’est boire à la source de la communion, donc être plus épanouis.
* Partager avec celles et ceux qui sont frappés par la misère sous toutes ses formes, n’est-ce pas éprouver le bonheur de faire enfin des heureux ?

Pas de doute, si nous vivons ce Carême dans l’esprit de l’évangile, il sera joyeux !

Claude Ducarroz

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