Fleur de vie
Fleurs de poste
L’erreur est humaine, n’est-ce pas ? Mais il peut y avoir beaucoup de différences dans la façon de la réparer.
J’ai commis deux erreurs en envoyant des paquets par la poste.
Premier envoi. Je me suis trompé de numéro pour la rue. Pas beaucoup, seulement un chiffre de différence. Résultat : le paquet est venu en retour avec cette mention-couperet : inconnu. Dont acte.
Deuxième envoi. L’erreur était plus grave. Je n’ai écrit que le prénom de la personne, sans le nom de famille. Résultat : l’employé de la poste m’a téléphoné pour me demander très aimablement quelque précision parce qu’il connaissait trois Marie-Louise dans son village valaisan. Il voulait remettre le colis à la bonne personne sans me causer l’inconvénient d’un renvoi. Merci Monsieur !
Dans la vie courante, j’ai remarqué souvent que cette petite différence de mentalité influençait profondément les relations humaines.
Il y a ceux qui sont arqueboutés sur les prescriptions, qui démontrent leur pouvoir en pratiquant la fine chirurgie du permis et surtout du défendu. Aucune marge pour la moindre erreur, même involontaire. Le règlement, c’est le règlement !
D’autres savent faire la part des choses, pas dans un laisser aller qui pourrait virer à l’anarchie, mais dans une interprétation bienveillante de la nécessaire discipline, en ménageant une petite marge pour l’indulgence humaine.
A propos, de quel côté pensez-vous que se situait Jésus-Christ, avec sa priorité absolue à l’amour et son parti-pris de miséricorde ? Lui qui disait que la loi était faite pour l’homme et non pas le contraire.
1599 signes Claude Ducarroz
jeudi 26 mai 2011
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