Fleur de vie
Fleur de Ramadan
Cette année, le Ramadan épouse exactement la durée de notre mois d’août, la saison des jours longs et des températures les plus ardentes. On peut deviner ce que signifie ce jeûne très strict du lever au coucher du soleil, même s’il existe certaines compensations en soirée. Qui d’entre nous accepterait, en esprit de foi, de ne rien manger ni boire durant une longue journée, et cela tout un mois durant ? J’admire sincèrement celles et ceux qui, par conviction ou obéissance, offrent à Dieu de tels sacrifices en communion avec leur vaste communauté religieuse à travers le monde.
Je le sais : l’islam a aussi ses problèmes et bien des défis à relever. Chez certains, le rapport à la violence est fort contestable. La place des femmes dans la religion et la société n’est pas toujours enviable. Le dialogue interreligieux avec les musulmans n’est pas facile quand on connaît leurs fondements théologiques absolus. Je refuse pourtant de céder au découragement ou à la généralisation des déviances. L’histoire du christianisme n’est pas non plus entièrement innocente. On ne peut se rencontrer que dans une ambiance d’humilité, de respect et de prière, comme le pape Benoît XVI nous invite à le faire en octobre prochain, sur les traces prophétiques de Jean-Paul II à Assise en 1986.
Et j’ose cette question : en visite dans des pays musulmans, j’ai été frappé par les démonstrations de piété des hommes –masculins- à l’heure de la prière, jusqu’à déborder dans les rues autour des mosquées. Je n’ai pu m’empêcher de me demander : où sont nos hommes –masculins- dans nos églises ?
Et pourquoi ?
1621 signes Claude Ducarroz
jeudi 4 août 2011
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