jeudi 30 juin 2011

Pour un oecuménisme ouvert

Fleur de vie
Portes fermées
Anduze, dans le Gard. C'est le haut lieu du protestantisme des Cévennes, qui garde la mémoire des persécutions subies lors de la révocation de l’Edit de Nantes (1685). Il y a là, me dit-on, le plus grand temple de France. C’est pourquoi j’ai tenu à y aller pour me recueillir et prier. Pour l’unité des chrétiens, évidemment. Las! Le temple est fermé. Je me propose alors de faire halte dans l’église catholique, bâtie sur l’emplacement d’un temple détruit après 1685. Las! L'église aussi est fermée. Pas de chance pour la piété œcuménique!
La réconciliation des chrétiens est un devoir ardent qui doit mobiliser tous les chrétiens dans le souffle de l’Esprit d’unité. Il faut pour cela que nos cœurs et nos lieux confessionnels s’ouvrent les uns aux autres pour accueillir mutuellement les frères et sœurs encore trop séparés. Il faut aussi que nos Eglises et nos églises se tournent ensemble vers l’humanité entière en laissant grandes ouvertes les portes d’accès à l’Evangile commun et à la solidarité universelle. Si le merveilleux projet oecuménique suppose un rapprochement en profondeur entre les chrétiens et les Eglises, il implique aussi que nous soyons de plus en plus unis face aux défis à relever dans notre société. Finalement, c’est toujours une question d’amour. Et l’amour tend la main, ouvre les bras, accueille fraternellement pour dialoguer dans le respect.
Comme devraient le signifier nos églises de pierre si elles veulent traduire concrètement la mission des Eglises des cœurs et de la foi.
Pas seulement à Anduze, évidemment.

Exergue: L'amour tend la main, accueille fraternellement pour dialoguer dans le respect.

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