Fleur de vie
L’enfant et l’archevêque
Sur la fameuse Theresienwiese à Munich, la célébration d’ouverture du 2ème Kirchentag œcuménique. Pas facile de trouver des gestes symboliques pour manifester l’unité des Eglises dans la diversité des confessions chrétiennes. A un certain moment, les deux évêques-présidents proposent à la foule un signe venu de la liturgie du baptême. Nous étions invités à nous donner réciproquement un signe de croix, par exemple sur le front ou dans les mains, afin de nous reconnaître comme frères et sœurs dans le même mystère pascal. Les deux épiscopes ont montré l’exemple en se signant mutuellement sous les applaudissements de la vaste assemblée.
Soudain un enfant est monté sur le podium. Il a marché vers l’archevêque qui a tracé sur son front le signe de la croix. Et l’enfant de lui rendre la pareille. On l’a vu marquer de la croix le front de l’archevêque, comme pour rappeler à ce prélat cette leçon de Jésus quand il mit un enfant au milieu de ses apôtres préoccupés de savoir qui était le plus grand parmi eux, en leur disant : « Qui accueille ce petit enfant à cause de mon nom, c’est moi qu’il accueille…Celui qui est le plus petit parmi vous tous, c’est celui-là qui est grand » (Lc 9,48).
Le signe de la croix n’est le monopole de personne. Il serait beau que ce geste se multiplie parmi nous, comme expression de salut, de bénédiction et de pur amour. Y compris entre parents et enfants, réciproquement. Et entre chrétiens d’Eglises encore plus ou moins séparées.
La croix ! La source de notre profonde unité et l’invitation pressante à la manifester toujours davantage. Fraternellement.
1629 signes Claude Ducarroz
mardi 20 juillet 2010
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