Fleur de vie
L’année des divorces
« Chez nous, c’est l’année des divorces ! » Une dame me dit cela avec des larmes dans les yeux. Elle précise : « Mes deux filles se sont divorcées, et même ma sœur, après 30 ans de mariage, s’est séparée de son mari. » Des situations devenues banales à force de se multiplier. Un couple marié sur deux est « promis » au divorce, nous disent les statistiques.
Certains plaisantent sur ce fait de société, à l’instar d’Oscar Wilde qui affirmait que la cause principale des divorces était…le mariage ! D’autres prononcent des jugements en forme de condamnation des personnes. « C’est la faute…à l’autre ! »
Bien sûr, le divorce est toujours un grave échec, et la responsabilité des protagonistes est engagée. Comment se fait-il que des partenaires d’âge mûr se séparent si rapidement, alors que la plupart ont vécu longtemps ensemble avant de convoler ? Il est trop facile d’incriminer la fatalité ou la société, surtout quand des enfants font finalement les frais de telles désunions.
Mais il ne sert à rien d’accabler les personnes. N’y aurait-il pas quelque part un grave déficit spirituel dans la manière dont on envisage l’amour, la sexualité, la vie à deux, la responsabilité parentale ? Plus que jamais, la vie de famille est un défi difficile à relever. Mais justement, il y a un sacrement qui confère les grâces nécessaires pour gagner une telle bataille qu’on pourrait appeler « l’amour durable ».
Pas la cérémonie romantique d’un jour, avec un peu d’eau bénite pour faire religieux, mais une existence bien alimentée, notamment par l’eucharistie, l’autre sacrement de « l’alliance nouvelle et éternelle. »
1645 signes Claude Ducarroz
dimanche 12 septembre 2010
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