Fleur de vie
Signe des temps
Oui, signe des temps dans l’Eglise de chez nous.
En une seule journée, j’ai reçu trois appels urgents qui sollicitent le ministère d’un prêtre. Pour une messe en paroisse ce prochain dimanche, pour un enterrement et pour une messe dans un monastère. Chaque fois, les responsables m’ont avoué avoir déjà essayé auprès d’autres prêtres. Sans succès. Des laïcs inquiets doivent se débrouiller pour trouver eux-mêmes le prêtre dont ils ont besoin. Telle est notre situation, notamment durant l’été.
Je ne me console pas de savoir que la pénurie de prêtres est encore plus grave ailleurs, là où un seul prêtre doit assumer le ministère sur un vaste territoire ou au service de plusieurs dizaines de clochers.
L’Eglise catholique a peu à peu choisi de conférer le ministère presbytéral aux seuls hommes (masculins) ayant en plus la vocation au célibat. C’est un choix qui a donné de beaux fruits de dévouement pastoral et même de sainteté. Il a aussi occasionné des souffrances et des ruptures. Aujourd’hui, on constate que cette restriction dans les « possibles » du ministère de prêtres conduit à une raréfaction drastique des candidats et par conséquent des consacrés. Et donc à un dramatique déficit pastoral.
Une révision profonde des chemins d’accès au ministère presbytéral s’impose. Pour la vitalité des communautés, et notamment pour leur vie eucharistique, toutes choses qui sont encore plus précieuses que la discipline actuelle dans l’Eglise catholique d’Occident. Car en Orient, y compris dans notre Eglise, il en est tout autrement. Donc…
1570 signes Claude Ducarroz
vendredi 20 août 2010
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